Gaz de schiste : Total a déposé un recours contre l’abrogation de son permis
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// Total avait fait part de sa « surprise » suite à cette décision, le groupe s’étant explicitement engagé à ne pas utiliser la fracturation hydraulique dans son dossier remis au gouvernement, contrairement à l’autre entreprise sanctionnée, l’américain Schuepbach. Mais le gouvernement avait reproché au groupe pétrolier de ne pas avoir « suffisamment explicité » les techniques de substitution auxquelles il comptait avoir recours. Et son PDG Christophe de Margerie avait annoncé fin novembre qu’un recours contre cette abrogation était à l’étude.
« Nous avons respecté la loi et nous ne comprenons pas que la loi soit invoquée pour abroger notre permis », a-t-il affirmé lors d’un forum organisé par le journal Libération à Lyon, auquel participait l’écologiste José Bové, chef de file des anti-gaz de schiste en France.
Le permis accordé à Total, dit « de Montélimar », couvrait une vaste zone de 4.327 km2 du nord de Montélimar jusqu’à Montpellier, sur plusieurs départements dont l’Ardèche, la Drôme et le Gard, centres de la contestation contre le gaz de schiste en France. Les deux autres permis, également situés dans le Midi de la France, étaient détenus par le groupe américain Schuepbach.
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