Jeudi 28 à 19h, au Palais des Fêtes de Lézignan, aura lieu l’avant dernière réunion publique sur le projet d’agrandissement du port de La Nouvelle.
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> 200 millions d’euro à minima, et pour la seule première phase, c’est l’investissement annoncé par nos collectivités publiques (région, département et agglo de Narbonne) pour ce projet dont certains fondements sont remis en question.
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> Notamment le besoin d’investir en masse dans des infrastructures adaptées aux échanges mondialisés à l’heure où on peine à trouver des financements pour redéployer la production locale et les circuits courts.
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> Notamment la pertinence d’investir en masse dans des filières totalement dépendantes d’une énergie abondante et peu chère (le pétrole), à l’heure où il est mondialement reconnu que cette énergie commence à se raréfier et il est prévu que son coût va exploser.
> A ce sujet vous aurez la présentation du cahier d’acteur des mouvements Villes en transition qui va tenter d’expliquer pourquoi il faut à tout prix investir dans l’autonomie des territoires et nos pas les échanges internationaux.
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> Notamment le fait d’investir pour faire des ponts d’or à des industries ou multinationales qui exploitent la misère dans le monde et la favorisent à nos portes, alors que l’économie sociale et solidaire, créatrice d’emploi, de richesses et de reconnaissance des travailleurs, n’obtient que bien peu d’aide pour se développer.
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> Notamment pour favoriser l’importation/exportation d’engrais, de blés durs, de vins produits selon des méthodes très éloignées de l’agroécologie alors qu’on peine à trouver des produits bio et locaux pour nos cantines, supérettes, etc.
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> Vous avez la présentation du projet, les réactions des différents acteurs, l’enregistrement des précédentes réunions de débat public et plus d’info sur le site :
> http://www.debatpublic-pln2015.org
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> N’hésitez pas à participer à ces réunions pour apporter la parole et le point de vue citoyen et consom’acteurs dans les discussions !
> Nous vous y attendons.
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> Eole Bonneault
Cotisant solitaire pour un futur solidaire
Archives de Catégorie: presse
Greenpeace : Newsletter Novembre 2012
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Pétition Condamnation Kokopelli
> >> « Pour continuer à pouvoir utiliser, reproduire, échanger les
> >> semences libres et librement… Celle la faut la signer !
> >>
> >> Merci ! et n’hésitez pas à faire tourner ! »
> >>
> >> Il reste 600 et quelques signatures à trouver pour que les graines
> >> survivent.
> >>
> >> http://www.change.org/fr/p%C3%A9titions/fran%C3%A7ois-hollande-
> >> faire-annuler-la-condamnation-de-kokopelli?
> >> utm_campaign=action_box&utm_medium=twitter&utm_source=share_petition
> >> ———————–
> >> Kokopelli est une association à but non lucratif, fondée en 1999
> >> qui maintient une collection planétaire unique, de plus de 2 200
> >> variétés de plantes potagères, céréalières, médicinales,
> >> condimentaires, ornementales et une gamme de variétés très peu
> >> cultivées, peu connues, voire en voie de disparition. Elle place
> >> son action dans l’objectif solidaire de développer des projets
> >> d’aide envers les communautés démunies (183 en 2011). Kokopeli est
> >> attaquée aujourd’hui par un grainetier, Graines Baumaux.
> >> Cette Société par actions simplifiée au capital de 1 000 000
> >> d’euros, dont le chiffre d’affaires 2011 s’élève à hauteur de 13
> >> 952 923 € et le bénéfice 2010 à hauteur de 2 005 251 €,
> >> commercialise 2 835 variétés de graines potagères, florales,
> >> aromatiques, médicinales, fourragères et dites engrais verts.
> >> Le Tribunal de Grande Instance de Nancy et la Cour de Justice de
> >> l’Union Européenne ont condamné l’association Kokopelli, pour
> >> concurrence déloyale vis-à-vis de l’entreprise Graines Baumaux, à
> >> verser 100 000 € de dommages-intérêts à Graines Baumaux, ce qui
> >> pourrait la forcer à cesser ou modifier ses activités.
> >> Il est donc demandé au Président de la République, François
> >> Hollande, la traduction du Traité International sur les Ressources
> >> Phytogénétiques pour l’Agriculture et l’Alimentation (TIRPAA) dans
> >> notre législation nationale. Ce Traité, voté par la France en 2002
> >> et approuvé nationalement en 2005, reconnaît aux agriculteurs et
> >> aux jardiniers le droit de conserver, utiliser, échanger et vendre
> >> les semences ou le matériel de multiplication reproduits à la
> >> ferme sur son territoire. Il reconnaît la contribution des
> >> agriculteurs à la conservation de la biodiversité et stipule que
> >> rien ne peut entraver leurs droits de conserver, ressemer,
> >> échanger et vendre leurs semences reproduites à la ferme.
> >> Il est de plus réclamé de faire respecter l’autorisation
> >> d’approbation du TIRPAA votée en 2005, en interdisant tout droit
> >> de propriété intellectuelle sur le vivant et en limitant les
> >> normes commerciales et les droits des obtenteurs là où commencent
> >> ceux des agriculteurs, et l’abrogation de la Loi du 28 novembre
> >> 2011 relative aux certificats d’obtention végétale.
> >>
> >> Textes repris de la lettre de Monsieur René Balme, Maire de Grigny
> >> au Président de la République
> >>
> >> Pour en savoir plus :
> >> http://www.legrandsoir.info/condamnation-de-kokopelli-rene-balme-s-
> >> adresse-a-francois-hollande.html
> >> http://www.semencespaysannes.org/
> >> condamnation_kokopelli_etat_condamne_qui_hono_115-actu_36.php
> >> http://kokopelli-semences.fr/juridique/proces_perdu_2012
> >> Merci de partager largement ces informations et de vous impliquer.
La bataille autour du gaz de schiste reprend dans le bassin d’Alès
21 SEPTEMBRE 2012 | PAR JADE LINDGAARD
» Fracturation conventionnelle limitée «
» Il y a du gaz sur ce gisement «
Un ex de l’affaire Elf
Ecologie du carcassonnais, des corbières et du Littoral audois
Achats groupés…
Pour répondre au questionnaire c’est ICI
Source:http://www.payscorbieresminervois.fr/Organiser-des-groupements-d-achat.html
Huile de Palme… Suite
La suite de l’Article du Midi Libre du 23/12/2011 ICI
Pour mémoires les élus du Grand Narbonne, du Conseil Général de l’Aude et du Conseil Régional du Languedoc-Roussillon avaient décider d’investir 200 M€ de subventions pour l’implantation d’une usine d’huile de Palme du groupe Sime Darby à Port la Nouvelle pour la création de 50 emplois directs…
Si je sais compter ça fait un ratio de 4 000 000 € par emploi ! Pour info, un smicard qui travaille 42 ans coûte 1 000 000 € charges patronales comprises pour toute sa carrière. En prime il a le droit de prendre sa retraite à 60 ans. Sans être un grand mathématicien je créerais au bas mot 200 emplois avec 200 M€… Ils ne savent pas compter nos élus ? N’en doutons pas… Question: Est-ce qu’il existe des commissions lorsque l’on signe des contrats de cette importance?
L’eau…Gestion durable…
Pour aller plus loin, je vous invite à parcourir dans son ensemble le site:EAUTARCIE , vous y trouverez une multitude de renseignements relatifs à notre consommation d’eau, des conseils très bien documentés, des solutions techniques pour une gestion durable de votre eau domestique.
Nitrate d’Ammonium et Nucléaire…
Le Nitrate d’Ammonium qui sert essentiellement à fabriquer des engrais chimiques, transite par Port-La-Nouvelle…
Port-La Nouvelle dont le port veut accueillir une usine d’huile de Palme. Huile et Nitrate d’Ammonium ça donne quoi comme réaction chimique:
Projet de raffinerie dans l’Aude
Mets pas de l’huile !
paru dans CQFD n°93 (octobre 2011), par Sébastien Navarro, illustré par Nono Kadaver
mis en ligne le 7 décembre 2011
Parce que leur embarcadère est convoité par un géant de l’huile de palme, des habitants de Port-la-Nouvelle montent au front. Porté par un argumentaire bien huilé et rétif aux graisseurs de patte, le comité No Palme tente d’alerter son monde…
Port-la-Nouvelle, petit bourg situé à une vingtaine de kilomètres de Narbonne (Aude). Les membres du comité No Palme prennent place dehors, à la fraîche, à deux pas de la gare. À quelques centaines de mètres, la cheminée de la cimenterie Lafarge étire sa hampe grisâtre. Alain : « On sait très peu de choses du projet. C’est dans la presse régionale, au printemps dernier, que l’on en a appris les grandes lignes. » Que voici : la multinationale malaisienne Sime Darby, leader mondial dans le secteur de l’huile de palme, a jeté son dévolu sur Port-la-Nouvelle pour y implanter sa seconde usine de transformation en Europe (la première étant près de Rotterdam). La raison : Sime Darby vient d’acquérir plus de 200 000 hectares de terres au Libéria et a besoin d’un site de raffinage en Europe du Sud. L’huile de palme a le vent en poupe, non seulement sur le marché alimentaire, mais aussi dans le secteur énergétique puisque l’Union européenne a fixé à 10 % la part des agrocarburants à atteindre en 2020.
Hosanna ! se sont écriés la région Languedoc-Roussillon – propriétaire du port – et les élus locaux. Et tous de pousser à la roue de ce faramineux projet. De l’industrie ! Des créations d’emplois ! Mais si l’affaire fait l’unanimité chez les édiles, la plèbe ne s’en laisse pas conter : refusant ce projet de tartuffe, elle a créé le comité No Palme – pour Nouvelles orientations pour des alternatives locales et méditerranéennes. Alain, toujours : « Sime Darby ne vient qu’à condition que l’on procède à une extension du port. Le coût des travaux est de deux cent millions d’euros. Cet argent n’aurait-il pas pu être mis ailleurs ? Dans la réimplantation de maraîchers, dans la pêche artisanale, la conchyliculture, le développement de circuits courts ?… » De surcroît, cette expansion empièterait sur une zone côtière riche en biodiversité. Sans parler de la hausse du trafic autoroutier, puisque le fonctionnement de l’usine implique le passage quotidien de trois cent quarante camions. Mais ces préoccupations sont sûrement très éloignées de celles des dirigeants de Sime Darby, à la lumière de leurs faits d’armes. En Indonésie et en Malaisie, cette firme a participé activement aux campagnes de déforestation sauvage afin de replanter des palmiers à huile. Un exemple parmi d’autres : sur l’île de Sumatra, l’équivalent de « 400 terrains de football » est rasé quotidiennement [1].
« Pour rassurer Sime Darby, poursuit Alain, Bernard Ballester, le président de la chambre de commerce et d’industrie, a déclaré qu’à Port-la-Nouvelle, “il n’y a pas de docker”. Ce qui veut dire : ici, vous serez tranquilles. Pourquoi Sime Darby n’a-t-elle pas choisi Marseille ? Parce qu’ici les types bossent quarante heures par semaine, dans une vraie précarité. Et comme il n’y a pas de syndicat, il n’y a aucun risque de contestation. » Et quand bien même il y en aurait… À l’origine, la prud’homie de pêche [2] était membre du comité, mais un élu aurait fait pression sur les pêcheurs pour qu’ils la mettent en sourdine, promettant que les emplois créés – une vingtaine selon les dernières estimations – leur seraient réservés. Ce qui fait dire à Paul, autre membre de No Palme : « Les pêcheurs qui ont accepté les cacahuètes de la mairie vont devenir les larbins de Sime Darby. »
Une raison bien plus explosive pousse à s’opposer à ce projet. Port-la-Nouvelle abrite en son sein quatre dépôts classés Seveso « seuil haut » (gaz liquéfié, pétrole et alcool). Le port dépote chaque mois 1 500 tonnes de nitrate d’ammonium en provenance de Bayonne (Pyrénées-Atlantiques) et à destination du Maghreb. Albert, autre opposant, a potassé sa chimie : « Le nitrate d’ammonium est utilisé comme engrais. Mais c’est aussi un explosif. Si tu le mélanges avec un corps gras, de l’huile végétale par exemple, tu décuples ses capacités détonantes. Il n’est pas difficile d’imaginer la puissance qu’aurait une explosion alimentée par le stockage de milliers de tonnes d’oléagineux. Port-la-Nouvelle serait rayée de la carte. » En octobre 2009, un silo de l’usine Lafarge a pris feu, mais le grand boum a été évité de peu. En juillet 2010, un camion transportant du GPL s’est enflammé à son tour, a incendié plusieurs entrepôts et camions, et treize personnes ont été blessées. Puis, en mai 2011, un écrou mal scellé a provoqué la fuite de 3 500 tonnes de ciment d’un silo. Alain conclut : « À Port-la-Nouvelle, deux trains acheminent chacun sept cent cinquante tonnes de nitrate d’ammonium par mois. Quatre cents ont suffi pour provoquer la catastrophe d’AZF. »
Lu dans l’Indépendant d’hier, cet communication d’ECCLA
Enfin, bonne nouvelle, le département de l’Aude possède aussi ses risques nucléaires:
Usine d’huile de palme à Port La nouvelle…suite…
Communiqué
Huile de palme à Port-la-Nouvelle: l’Union européenne met la pression
Toulouse, le 5/12/11
Il y a quelques semaines, Catherine Grèze, Députée européenne du Sud-Ouest et coordinatrice de la Commission développement au Parlement européen, interpellait la Commission européenne au sujet du projet d’usine de raffinage d’huile de palme à Port-la-Nouvelle.
Le projet de la multinationale Sime Derby, qui possède déjà des milliers d’hectares de plantation en Asie et au Libéria, semble peu compatible avec la Directive européenne sur les énergies renouvelables, selon laquelle les biocarburants et bioliquides ne doivent pas être produits à partir de matières premières provenant de terres de grande valeur en termes de diversité biologique ou présentant un important stock de carbone.
Notre position est confortée par la réponse très claire donnée à Catherine Grèze par la Commission : « dans plusieurs pays en développement, l’extension légale et illégale des plantations destinées à la production d’huile de palme figure parmi les principaux facteurs de dégradation des sols organiques et des forêts et de leur disparition ». La Commission compte d’ailleurs suivre de près cette filière, puisqu’à partir de 2012, elle remettra tous les deux ans un rapport sur son incidence sur l’environnement, et les conflits d’usage avec d’autres cultures.
Pour Catherine Grèze : « Après l’annonce de la multinationale de reporter sa décision de financement du projet, cette réponse de la Commission jette un peu plus le discrédit sur ce projet. Aujourd’hui, plus personne ne peut ignorer la nocivité de ce produit pour la santé et l’environnement. Au Nord comme au Sud. »
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Contact presse :
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> Fanny Thibert
> Attachée parlementaire locale de Catherine Grèze
Députée européenne du Sud-ouest
> Permanence de Catherine Grèze
> 47 Rue Pargaminières
> 31000 Toulouse
> 09 81 25 52 79
> 06 58 41 47 75
>