Infractions en série pour l’usine de combustible nucléaire d’Areva

Le journal de l'environnement

Le 11 septembre 2015 par Stéphanie Senet

Condamnation en 2011, condamnation en 2015

Condamnation en 2011, condamnation en 2015

Le groupe Areva a été condamné par le tribunal de grande instance de Narbonne, le 10 septembre, pour 20 infractions au Code de l’environnement à l’usine de Malvési (ex Comurhex) dans l’Aude.
 

Spécialisée dans la conversion et l’enrichissement d’uranium pour la fabrication de combustible nucléaire, cette usine classée Seveso seuil haut avait déjà été condamnée en 2011 à 60.000 euros d’amende pour une pollution des eaux.

 

Cette fois-ci, Areva n’a pas respecté les règles de prévention de la pollution de l’air, des eaux et des sols. Vingt infractions ont été recensées au cours des 6 dernières années selon France Nature Environnement (FNE) et l’association Eccla[1], à l’origine du recours judiciaire.
Un exemple parmi d’autres: la société s’est abstenue de surveiller les rejets d’oxydes d’azote de son incinérateur et a stocké des produits dangereux sans protéger le site d’éventuelles fuites. Les juges ont prononcé 7.000 € de dommages-intérêts.

 

Un quart de l’uranium mondial

 

Seulement 6 usines de ce type produisent du combustible nucléaire sur la planète.  Celle de Malvési (la seule de l’Hexagone) traite le quart du minerai d’uranium produit dans le monde.

 

«Les associations se félicitent de cette condamnation exemplaire d’Areva, dont l’inertie par l’absence de mesures préventives n’est pas restée impunie, à l’heure où la maîtrise des risques technologiques est au cœur du débat public et reste largement à démontrer», commente Raymond Leost, responsable du réseau juridique de FNE.

 

 


[1] Ecologie du Carcassonnais, des Corbières et du littoral audois

Fukushima : nouvelle fuite d’eau dans le site

Fukushima : nouvelle fuite d’eau dans le site

Le Monde.fr avec AP et Reuters | 27.02.2015 à 09h12

Une nouvelle fuite a été signalée à la centrale de Fukushima par l’exploitant Tepco, vendredi 27 février. Une mare d’eau de 20 mètres de long sur six de large a été découverte dans le bâtiment de turbine du réacteur numéro 4.

Des prélèvements sont en cours d’analyse pour évaluer la radioactivité de ce liquide, indique Tepco. Cette nouvelle fuite apparaît moins grave que celle survenue en début de semaine, et pour laquelle l’exploitant n’a encore aucune explication.

Une contamination, certes temporaire mais importante, a été détectée dans l’eau d’un canal traversant le site et descendant vers la mer. Selon Tepco, les niveaux de radioactivité sont redevenus normaux depuis le long du canal. Très critique, l’autorité de régulation nucléaire a exigé des mesures supplémentaires de prévention.

Depuis le tsunami qui a quasiment détruit la centrale nucléaire il y a près de trois, des centaines et des centaines de réservoirs ont été construits dans le site, mais les quantités d’eau d’arrosage, souterraines ou de pluie continuent d’augmenter.

En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/planete/article/2015/02/27/nouvelle-fuite-d-eau-dans-le-site-de-la-centrale-de-fukushima_4584369_3244.html#sdyFQakLP4BPZlDS.99

Narbonne, cité nucléaire ! On en parle le 21 février 2015

Narbonne, cité nucléaire ! On en parle le 21 février 2015

       Rendez-vous à 14h le 21 février, au Palais du travail, Boulevard Frédéric Mistral 11100 Narbonne

  Depuis le milieu de l’année 2013, les groupes et militants du Réseau se mobilisent pour mettre fin au secret qui entoure l’usine Areva-Comurhex de Malvési et dénoncer les risques que fait courir cette installation à la population. Méconnue du grand public, cette usine est pourtant la porte d’entrée du nucléaire français et d’un quart de l’uranium utilisé dans le monde.

Alors que plusieurs actions de blocage ont été organisées, qu’un procès a été gagné, qu’une plainte contre Areva est en bonne voie, les associations et collectifs locaux et le Réseau « Sortir du nucléaire » organisent une grande journée d’information à Narbonne le 21 février 2015, au Palais du travail. Une journée d’informations, d’échanges et de débats autour de l’usine, des transports qu’elle génère, mais aussi des travailleurs, qui sont les premières victimes de cette industrie, ainsi que sur le nucléaire en général et la société que le recours à cette énergie engendre.

Programme de la journée :

14H – Conférence et débat : l’usine AREVA de Malvési/Narbonne, quel impact radiologique ?

  • Introduction des collectifs locaux et du Réseau sur la place de l’usine de Malvési dans la chaîne du nucléaire et les actions menées pour faire sortir l’usine de l’ombre.

  • Conférence de Bruno Chareyron, ingénieur en physique nucléaire, responsable du laboratoire de la CRIIRAD.

17H30 – Tables rondes

  • Nucléaire, travailleurs, emploi – Impact sanitaires et sociaux au quotidien pour les travailleurs et pour les populations.

  • Chaîne du combustible, de la mine aux déchets – Des centaines de transports dangereux passent par l’usine de Narbonne, maillon incontournable et porte d’entrée du nucléaire en France.

  • La société nucléaire – Quel coût humain, sanitaire, démocratique, économique…?

20H – Repas partagé, buvette

Rendez-vous à 14h le 21 février, au Palais du travail, Boulevard Frédéric Mistral 11100 Narbonne

Contacts :
contact.sdn34@yahoo.fr
0638819806

A l’initiative de Sortir du nucléaire Aude, Sortir du nucléaire Hérault, Stop Uranium, Réseau « Sortir du nucléaire ».

En savoir plus :  http://www.sortirdunucleaire.org/Narbonne-cite-nucleaire-On-en

Convoi d’uranium en route pour Malvési – Rassemblement en gare de Narbonne vendredi 13 février à 7h

La totalité de l’uranium utilisé dans les centrales nucléaires françaises est importée de l’étranger et est acheminée en France par bateau. Si une partie de cet uranium – en provenance du Niger et du Canada – arrive dans les ports du Havre et de Fos-sur-mer, un travail d’enquête nous a permis de découvrir que de nombreuses cargaisons d’uranium destinées à la France arrivent dans des ports allemands comme celui d’Hambourg.
> Venu de Namibie, et après avoir traversé la Russie, un chargement est arrivé au port d’Hambourg ce week-end, à bord du navire « Bright Horizon » appartenant à la compagnie MACS

Après déchargement au port, les 14 conteneurs de concentré de minerai d’uranium ont été chargés sur des wagons, pour rejoindre, par le train, l’usine Areva-Comurhex de Malvési, près de Narbonne, qui est la porte d’entrée de l’uranium en France et traite un quart de l’uranium utilisé dans le monde. Parti du port de Hambourg à 18h25 hier soir, ce convoi traverse actuellement l’Allemagne. Il devrait arriver demain, mercredi 11 février, à la frontière française et rejoindre Narbonne vendredi 13 tôt dans la matinée

Le Réseau « Sortir du nucléaire », SDN11 et SDN34 appelle à un rassemblement en gare de Narbonne pour « accueillir » comme il se doit ce convoi mortifère. RDV ce vendredi 13 février en gare de Narbonne à 7h.
>
Contacts :
> Michel 0613914953
> Didier 0638819806

Pourquoi se mobiliser contre ce transport ?

L’extraction de l’uranium est l’une des activités les plus polluantes au monde. En Namibie, le minerai est principalement extrait dans une mine géante à ciel ouvert, ce qui disperse des poussières radioactives sur toute une région.
>
L’uranium contenu dans ces wagons va ensuite être transformé, enrichi, utilisé dans des centrales (ou pour fabriquer des armes), générant à la fin des tonnes de déchets dangereux et ingérables. Voilà le prix de notre gaspillage énergétique !
Enfin, même si l’uranium contenu dans ces wagons n’est pas encore enrichi, il ne s’agit pas de transports anodins : chaque convoi dégage plusieurs milliers de milliards de becquerels !
Quel trajet les trains d’uranium empruntent-ils ?
Les cargaisons d’uranium acheminé en France via l’Allemagne mettent en moyenne 4 jours pour arriver à l’usine de Malvési (2 jours en Allemagne – 2 jours en France) et empruntent l’axe Woippy (Metz) – Dijon – Lyon – Miramas – Montpellier – Béziers – Narbonne et traversent les départements de : Moselle, Meurthe-et-Moselle, Haute-Marne, Côte d’Or, Saône-et-Loire (ou Ain selon le trajet emprunté), Rhône, Drôme, Vaucluse, Bouches-du-Rhône, Gard, Hérault, Aude.

Comment les reconnaître ?

Les conteneurs d’uranium sont transportés sur des wagons plateaux. Les trains en comportent souvent au moins une bonne dizaine. Ici le convoi transporte 14 conteneurs de différentes couleurs.

Il ressemble à ça
>


Et ils comportent toujours deux logos : un losange radioactif et une plaque orange symbolisant le danger, commençant par UN ou 70 suivi d’un n° à 4 chiffres, ici 2912

Organiser une vigie

Pourquoi organiser une vigie ?

Secret et opacité sont les maîtres mots de l’industrie nucléaire, qui fait tout pour cacher ces transports à haut risque. L’organisation de vigies nous permet de collecter des informations sur la fréquence, les horaires et trajets précis, la composition de ces convois, et ainsi de pouvoir les mettre en lumière et s’y opposer.

En pratique comment ça se passe ?

Les vigies s’organisent facilement et vous n’avez pas besoin d’être nombreux. Il vous suffit de constituer quelques équipes de 2 militants qui se relaieront pour attendre le passage du convoi et collecter les informations utiles.

 Étape n° 1 : se placer dans un lieu avec une bonne visibilité, à l’extérieur des installations de la SNCF, muni(e) d’un appareil photo, d’un papier, d’un stylo et d’une montre ;
>  Étape n° 2 : au moment du passage d’un train, repérer si celui-ci correspond au descriptif puis identifier la plaque ou l’autocollant indiquant la radioactivité situé à l’arrière et/ou sur les côtés ;
>  Étape n° 3 : faire des photos ;
>  Étape n° 4 : relever le N° à 4 chiffres du bas de la plaque orange située à l’arrière et/ou sur les côtés et/ou à l’avant, c’est le plus important et il se nomme le code ONU
>  Étape n° 5 : noter le lieu, la date et l’heure de visualisation du convoi (veillez donc à avoir l’heure avec vous) ;
>  Étape n° 6 : transmettre ces informations à votre contact.

 

Organiser une action

Pour informer la population et dénoncer ces transports radioactifs, vous pouvez organiser des présences devant les gares, distribuer des tracts aux usagers, coller des affiches ou mettre en place toute action qui vous parait pertinente. Contactez-nous pour en discuter ! Et retrouvez des idées et des conseils ici pour organiser votre action.

Mettre en place une journée de formation et de discussion sur les transports radioactifs

Afin de mettre en place ou de renforcer des dynamiques locales contre ces convois, et de constituer des équipes de vigies et de personnes prêtes à agir, nous mettons en place des journées de partage d’information et de formation à la surveillance et à l’action contre les transports radioactifs dans les secteurs de Metz, Dijon, Lyon et dans les Bouches-du-Rhône ou le Gard. Contactez-nous pour discuter de vos besoins, nous élaborerons ensemble le programme.

Commander dès maintenant du matériel de campagne !

Nous mettons à votre disposition, des tracts, affiches, banderoles, autocollants… pour être visible et ne plus laisser ces trains passer inaperçus ! Commandez-les dès maintenant sur notre boutique militante.

Contacts
Si vous êtes disponibles, merci de nous contacter à cette adresse : mobilisations@sortirdunucleaire.fr
ou sur le 0685230511 (Laura) ou 0760150123 (Mélisande)

 

 

Consultez l’agenda des actions organisées partout en France sur : http://groupes.sortirdunucleaire.org/agenda/
>
> Vous pouvez également choisir de vous inscrire sur d’autres listes : http://www.sortirdunucleaire.org/listes

Narbonne, cité nucléaire ! On en parle le 21 février 2015

Narbonne, cité nucléaire ! On en parle le 21 février 2015

       Rendez-vous à 14h le 21 février, au Palais du travail, Boulevard Frédéric Mistral 11100 Narbonne
  Depuis le milieu de l’année 2013, les groupes et militants du Réseau se mobilisent pour mettre fin au secret qui entoure l’usine Areva-Comurhex de Malvési et dénoncer les risques que fait courir cette installation à la population. Méconnue du grand public, cette usine est pourtant la porte d’entrée du nucléaire français et d’un quart de l’uranium utilisé dans le monde.
  Alors que plusieurs actions de blocage ont été organisées, qu’un procès a été gagné, qu’une plainte contre Areva est en bonne voie, les associations et collectifs locaux et le Réseau « Sortir du nucléaire » organisent une grande journée d’information à Narbonne le 21 février 2015, au Palais du travail. Une journée d’informations, d’échanges et de débats autour de l’usine, des transports qu’elle génère, mais aussi des travailleurs, qui sont les premières victimes de cette industrie, ainsi que sur le nucléaire en général et la société que le recours à cette énergie engendre.
 
Programme de la journée :

14H – Conférence et débat : l’usine AREVA de Malvési/Narbonne, quel impact radiologique ?

  • Introduction des collectifs locaux et du Réseau sur la place de l’usine de Malvési dans la chaîne du nucléaire et les actions menées pour faire sortir l’usine de l’ombre.
  • Conférence de Bruno Chareyron, ingénieur en physique nucléaire, responsable du laboratoire de la CRIIRAD.

17H30 – Tables rondes

  • Nucléaire, travailleurs, emploi – Impact sanitaires et sociaux au quotidien pour les travailleurs et pour les populations.
  • Chaîne du combustible, de la mine aux déchets – Des centaines de transports dangereux passent par l’usine de Narbonne, maillon incontournable et porte d’entrée du nucléaire en France.
  • La société nucléaire – Quel coût humain, sanitaire, démocratique, économique…?

20H – Repas partagé, buvette

Rendez-vous à 14h le 21 février, au Palais du travail, Boulevard Frédéric Mistral 11100 Narbonne
Contacts :
contact.sdn34@yahoo.fr
0638819806

A l’initiative de Sortir du nucléaire Aude, Sortir du nucléaire Hérault, Stop Uranium, Réseau « Sortir du nucléaire ».

En savoir plus :  http://www.sortirdunucleaire.org/Narbonne-cite-nucleaire-On-en

La condition nucléaire : Réflexions sur la situation atomique de l’humanité – Soirée débat le 5 novembre à QUILLAN

Réservez votre soirée du 5 novembre: L’association AIRE organise ce jour à 20 H 30 SALLE LA CIGALE À QUILLAN, une soirée- débat animée par  M Jean Jacques Delfour, Agrégé de philosophie, écrivain, professeur à l’Université de Toulouse Le Mirail.
> Il interviendra à partir de son dernier ouvrage : « La condition Nucléaire : réflexions sur la situation atomique de l’humanité »
> En pièce jointe l’affichette de cette soirée à faire suivre sans modération,
> Cordialement,
> Nadine
>
affichette

--
Collectif Sortir du nucléaire 11

Dimanche 10 août à Peyriac-Minervois (11)

Marche de la Paix
>

Dimanche 10 août à Peyriac-Minervois (11)
>

> Départ et arrivée à Peyriac-Minervois
> Rendez-vous à 8h30 devant le foyer du village.

> Comme chaque année, le Comité Audois du Mouvement de la Paix remémore les bombardements d’Hiroshima et Nagasaki par une Marche de la Paix à travers le vignoble du Minervois. Voir détails dans les pièces jointes.
>

> Participation : 10 € (gratuit pour les enfants de moins de 12 ans)

> Pour les inscriptions et tout autre renseignement pratique : comitepaix11@orange.fr

> Monique Rougé : 04 68 78 34 78
> Roseline Taillandier : 04 68 78 29 15

> Contact : sortirdunucleaireaude@yahoo.fr

Sortir du nucléaire – les infos du mois

Nucléaire civil, nucléaire militaire : deux faces d’une même pièce

> « J’ai toujours veillé à ce que le nucléaire civil et le nucléaire militaire aillent de pair… Ce serait la mort du deuxième si le premier disparaissait », déclarait le général Ailleret, un des « pères » de la bombe atomique française.

Fermeture de Fessenheim : quelles conséquences sur les emplois ?

> La fermeture de la plus vieille centrale française va-t-elle sinistrer la région de Fessenheim ? Selon une étude de l’INSEE, c’est loin d’être le cas. Et il existe de nombreuses possibilités de reconversion pour les travailleurs.

Rejoignez la dynamique d’action contre le nucléaire militaire !

> Du 6 au 9 août, dates de commémoration des bombardements d’Hiroshima et Nagasaki, de nombreuses actions auront lieu partout en France pour exiger l’abolition des armes nucléaires.

La sortie du nucléaire marque des points !

> Un projet de stockage de déchets radioactifs abandonné en Australie, Bouygues enfin condamné pour les mauvaises conditions de travail des ouvriers du chantier de Flamanville, le nucléaire reconnu par le GIEC comme inadapté pour répondre au défi climatique…

Sortir du nucléaire – les infos du mois

À découvrir en image : « Stop au rafistolage des vieilles centrales ! »

> Pour comprendre en image l’état des vieilles centrales, les coûts d’éventuels travaux pour prolonger leur durée de fonctionnement et les décisions à prendre dès maintenant pour les arrêter, c’est ici !

Loi de transition énergétique : un feuilleton qui commence mal !

> Le 18 juin, Ségolène Royal a présenté les grandes lignes de la future loi de transition énergétique : un texte qui aurait pu être rédigé par EDF ! Malgré certaines manœuvres du gouvernement, la mobilisation des associations a cependant permis d’en retirer un article sur l’enfouissement des déchets radioactifs qui y avait été sournoisement inséré.

Observez les effets de l’industrie nucléaire sur une ministre…

> En 2011, Ségolène Royal prenait partie pour la sortie du nucléaire. En 2014, devenue ministre d’un gouvernement très réceptif à l’industrie nucléaire, son discours a bien changé…

Pour un été militant : mobilisons-nous !

> Vous avez envie de vous investir pour un monde sans nucléaire ? A vos agendas pour noter les grandes mobilisations estivales !


>

Si vous ne souhaitez plus recevoir d’information de notre part, merci d’envoyer un e-mail vide à
>
rezo-info-unsubscribe@sortirdunucleaire.org
> En cas de problèmes, merci de contacter
> myriam.battarel@sortirdunucleaire.fr


>

Réseau « Sortir du nucléaire »
> 9 rue Dumenge – 69317 Lyon cedex 04

www.sortirdunucleaire.org